mardi 1 janvier 2008

psykose


J'ai mal. J'ai peur sans toi. Je ne sais pas. Je ne sais plus. J'oublie. Pourquoi tout tourne autour de toi? Tu m'as fait perdre la raison. Je ne sais plus maintenant quand je suis dans le réel ou dans mon imaginaire. Je ne sais plus ce qui était vrai, ou le fruit de mon imagination. Etait-ce si horrible? Tu étais folle. Peut-être le suis-je aussi. Je serais toujours avec toi dans l'instabilité. Je te suivrais, il le faut. Personne ne sait, ne saura jamais ce qui nous unissait. Je ne vois plus rien quand les larmes brouillent mes yeux, tu m'aveugles. Ce que je n'ai pas ressentis sur le moment me poursuivra toute ma vie. Je le paye tous les jours. Je vomis ton absence. Je suis vide de toi. Tu avais tout envahit. Comment combler le vide? J'ai beau tout tenter, un néant stagne en moi. Mon ventre est desert. Je l'entretiens pour toi. Puisque je vis, que je suis en vie ... Envie? Envie de tout et peur de me contredire vis à vis de toi. J'ai honte de mon envie d'être en vie. Envie de vide et envie de vie. Je ne sais pas, je ne sais plus, je m'oublie dans tout ce que je peux trouver. Je t'avais promis de mourir. Mais je ne sais pas ce que tu veux de moi. Je m'enfonce dans l'indicible. Le non-dit. Vomissure de l'indice-cible. Vomir sans dire les mots qui partent dans le trou-dit. Tout brûle en moi. Un ulcere me sert l'estomac, je brûle pour toi de l'interieur. Je me consume de dedans. Cri d'amour à mourir. A mourir pour mourir je choisis l'âge tendre, à vomir pour vomir je choisis l'instant. Je te suis, je suis toi.

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