jeudi 24 janvier 2008

mes vagues a bonds


Mes vagabonds, vagues a bonds, mes vagues à l’âme,

Mon Dorian, auquel je pense tous les jours, comme Dorian Gray qui ne vieillira jamais dans mon âme, mon vague a l’âme, mon vagabond.
Vous que je regarde avec amour, ou allez vous ? D’où venez-vous ? Que faites vous ? Moi qui passe mes journées en destruction a chercher la vie, mes beaux visages en fractales que personne ne voit et passe a côté comme des métaplasmes perdus comment pourrait-t-on d’apercevoir avec une tel voyance que vous êtes dix milles fois plus fort que nous perché et coincé dans nôtre quotidien de carcan encerclé de normalité. Je voudrais me brûler dans votre perte de toute matérialité jusqu'à ce que mes ailes soient de cire et que ma vie n’ait qu’un sens dépourvu de toute cette descente en tombe et tombée dans cette nuit. Une hypallage de me rendre ma vie et rendre ma vie à quelqu’un. « Le bonheur n’est réel que si il est partagé » (Christopher Mcandless), de tout ce que l’on peut vivre en dehors de cette société où l’on crève d’ennuie, vivre avec des gens on couleurs. Mitterrand disait "le gris...Mais il existe une multitude de gris. C'est beau le gris. Les gens qui n'aiment pas le gris sont des imbéciles..." et on vous voit ternes, alors que vous êtes pleins de couleurs de cette vie a vague a bonds. Mon Dorian qui n’existait de nulle part et que je ne retrouverais jamais juste pour chercher les autres toujours dans la partance du bout du monde, dans des nuages le long des routes que le vent écoute et que les passant ignorent sans penser, sans avoir les yeux pour voir la beauté qui crève les yeux à ne plus vouloir voir, des oedipes qui tournent dans une vie de sisyphes a remonter leur montagne et poussant leurs pierres en passant a côté de ce qui a de plus beau, parce que les jours les jours s’en vont dans cette petite vie où l’on crève d’ennuie et un autre jour s’en va.

Mais vous, qui vivez malgré le néant de ce qu’on l’on croit être réalité et qui l’est mais dans une forme d’astéisme, dans cette servilité qui nous abrutie et nous tends à donner sans donner. Il suffirait d’un sourire, d’une présence, comme tu me l’as dit toi Dorian si je ne m’étais pas arrêté sur toi grâce aux clochards célestes de Kerouac de ce cloche d’art de la nôtre d’âme que j’avais suivie juste avant de trouver ta trace avec tes yeux remplies de vie alors que tu étais seul avec ta chienne nommée « seine », comme Paris, pourquoi j’ai cherchée si longtemps ? Comme mon gamin du train, pendant cinq heures avec un gamin qui aurait pût être mon frère qui me disait « je suis comme un cheval enragé dans un box que l’on veut pas laisser sortir » pleins de fougues, et qui taguait les murs du trains … Je me souvient de ta signature, de ton tag, mais malgré ta signature je n’ai jamais retrouvée ta trace, mon petit frère de malheur puisque tout tient dans rien, dans un souvenir. Un bonnet a casquette et un cahier a dessins, toi que je regardais a travers la vitre qui dessinait je en sais quoi. Je penses a toi depuis mille ans. Toi qui disais à ce vieil alcoolique martinicain d’arrêter de boire parce que l’alcool et que l’alcool le tueras comme son père. Comme ton père. Mon petit frère, comme ma mère j’ai pensé. Toi qui disait « arrête mon père en est mort » … et là j’ai pensé, mon gamin perdu, et tu m’as dit, tu t’es livré avec des « l'l'avais jamais dit a personne » quand ton père frappait ta mère point qu’elle se foute au bord de la fenêtre et qu’elle menace de se jeter. Et de ta phrase « j’ai compris a 9 ans quand j’entendais le bouchon se dévisser », et moi qui répond comme schlack de la canette de bière, et voilà et presque cinq heures à parler de nos horreurs de gamins, mon gamin, mon gosse, mon petit frère de souffrance. Un pure sang, une cheval impossible a canalisé dans un canal de box trop énergique pour un espace trop petit pour toi tu me l’as dit.

J’irai chanter Barbara pour le temps qui passe, des gens qui s’en vont, je viens de le dire a marion, la belle e Marion de marionnettes, les gens passent et viennent et un autre jour s’en va. Et demain j’irai chercher les vagues bonds, « ce que j’fais là moi j’sais pas », mais j'irais, et partirais jusqu'à trouver mes vagabonds et frères.

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