vendredi 26 novembre 2010

c'est parce que c'est toi et parce que c'est comme ça ...

Même si à l'instant j'ai les tripes en bouillies la mâchoire serrée à m'en casser les dents et ce crie de dedans qui décrit sûrement ce passé qui me dépasse il y a pourtant une pensée qui me tient la main, pensée palpable qui vient à l'intérieur de moi pour apaiser les brûlures, pensées-souvenirs de toi et moi riants, de tes mots calmants mes maux sans me malmener d'un incompréhension froissant les âmes déjà blessées par les certitudes des « bien-pensants ». Une présence réconfort qui fait armure aux armes se dressants contre moi-même et m'apporte la vision enchantée qui colore les murs d'un lieu sinistre. Chaque fou rire égal une fleur. Chaque parole égal un rayon de soleil. Chaque moment d'écoute égal une musique mélodieuse. Et le tout égal une peinture d'une beauté inégalable. Je pourrais écrire sur la douleur mais cela ne te correspondrais pas. Parce que tu n'es pas la douleur et tu m'en éloigne. Si je devais échanger une lettre je dirais Couleur. C'est comme colorer la vie pour changer le tableau. On peut pas enlever le noir ça s'efface pas. Mais on peut rajouter des couleurs dessus. Cette pièce refuge comme celle de deux enfants se réinventant le monde à travers un univers merveilleux est devenue comme un cocon où vole des bribes de rire qui éclatent en bulles magiques. J'avais les doigts au fond de la bouche et la bouche au bout des doigts, on peut ni manger ni parler comme ça, juste écrire au moins, mais tout doucement il y a des petites embouchures qui se débouches grâce à des parcelles d'un peu tout et d'un peu toi aussi un champ de vie qui s'ouvre pour rappeler cette volonté avide de vie qui s'arrime à travers la rime et rempile avec l'existence, il faut rempailler le soi, chercher les pailles pour boire les petits bonheurs.

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